Faire ses courses chez l’épicier du coin, acheter sa baguette et s’arrêter prendre un café au débit de boissons près de chez soi… Toutes ses petites choses du quotidien participent à la vie de la cité que ce soit en termes d’animation, d’échanges et de création de lien social.
Et à l’ère du numérique, le besoin de connexion humaine se fait de plus en plus sentir. Pourquoi, dès lors, ne pas allier le digital et le commerce de proximité, afin de faire bénéficier au consommateur du meilleur des deux mondes ?
Le commerce de proximité bénéficie d’un fort capital sympathie
27 % des Français fréquentent davantage les petits magasins supérettes de quartier qu’il y a 5 ans indique une enquête CSA de 2018. Et 9 sur 10 vont jusqu’à qualifier d’indispensable la présence de leur boulangerie dans la vie de tous les jours. 3 Français sur 4 jugent également leurs primeurs indispensables. Il en est de même pour leurs boucheries (à 70 %), leurs épiceries (69 %), leurs pâtisseries (67 %), leurs cafés restaurants (62 %), leurs charcuteries (62 %), leurs poissonneries (59 %) et leurs fromagers (51 %) qui bénéficient d’une réelle côte de sympathie.
Reste que le commerce de proximité est bousculé par l’augmentation des prix des loyers en ville, la fermeture progressive des centres-villes aux véhicules et, bien sûr, le développement du e-commerce, qui a profondément transformé les usages des consommateurs. S’il est difficile d’interférer dans les politiques pour faire bouger les choses sur les deux premiers points, il est en revanche bien plus aisé de s’adapter aux nouvelles attentes du client.
D’autant que les petits commerces disposent d’un atout maitre, leur magasin physique, pour offrir la meilleure expérience client possible. Il leur suffit en fait d’utiliser la ressource du numérique à bon escient, en l’associant à la spécificité de leur business, pour contenter le chaland.
Logique : les Français réalisent désormais de façon courante leurs achats en ligne et attendent, de leurs commerçants habituels, un surcroît d’innovation et de qualité en matière de service, d’offre et d’information. Si ces derniers adoptent les bons process et leur proposent ce qu’ils attendent, la fidélité sera assurée.
Le web pour mieux vendre
Clairement, le digital doit être vu comme une source d’opportunités, qui permet aux commerçants de quartier de générer plus de chiffre d’affaires. Comment ? Par exemple en ouvrant un système de fidélisation par le pré-paiement, comme le propose LesHabitués. Avec ce système, plus besoin de monnaie, vous êtes « un habitué » : autrement dit, vous avez un compte ouvert chez votre commerçant.
C’est pratique et rapide, puisque c’est le professionnel qui déduit directement les consommations de son client. Pourquoi, dans ces conditions, celui-ci irait-il voir ailleurs ? Non seulement, il ne change rien à ses habitudes. Il continue de se rendre comme avant chez son commerçant situé à deux pas de chez lui. Mais en plus, celui-ci lui simplifie la vie en supprimant l’acte de paiement. Cela devient tellement « facile » que le client se laisse bien souvent aller à des achats plaisirs, qui complètent sa commande habituelle. Par exemple, une petite pâtisserie. ce qui augmente le panier moyen chez le commerçant.
Au passage, le client entre dans un système de fidélisation avantageux, qui fait que plus il consomme chez ce commerçant, plus il bénéficiera de crédits offerts.
Exit la relation de paiement et bonjour la relation client !
On le voit, le digital contribue à générer du chiffre d’affaires, apporte de la souplesse et de la fidélisation dans le lien entre le commerçant et son client mais, en plus, il conserve le rapport humain, si précieux aux yeux du consommateur.
En résumé, l’apport du digital dans le commerce de proximité ? C’est un service doublement gagnant, à la fois pour le commerçant et pour le client. Cqfd.